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  • Payette

Kiwis time

Dernière mise à jour : 10 févr. 2022

Après 3 bonnes heures de bus, me voilà arrivée à Te Puke, lieu où les 2 recruteurs sont venus me chercher pour m’emmener à l’auberge. Toutefois, sur le chemin j’apprend que je ne resterai pas à Te Puke car c’est complet et qu´il n’y a plus assez de travail. Les deux recruteurs français, Sam et Michel m’expliquent que je vais aller à Opotiki à « seulement » 85km, je commence à stresser du comment je vais me rendre à 85km d’ici sans voiture et sans bus sachant qu’il est déjà presque 19h00... Ils me disent alors qu´il y a deux autres filles qui vont pouvoir m’emmener dans leur van. Une fois sur place je rencontre Sylvie et Lucie venant de Belgique qui sont dans la même situation que moi et viennent d’apprendre la nouvelle! Elles me font gentiment une place dans leur van et nous voilà parties vers Opotiki. (Je suis plutôt contente de partir après avoir vu l’état un peu désastreux de l’auberge!)

Nous arrivons à Opotiki et devons nous rendre chez Gobi, notre soi-disant superviseur, mais c’est Inder qui nous ouvrira et nous emmènera à notre auberge. Il nous demande d’être prêtes à 6h30 le lendemain matin pour le travail.

Il est bientôt 22h et nous sommes accueillies par Ngaio, la responsable de l’auberge, qui malgré sa gentillesse nous tiendra 30 minutes environ pour nous expliquer les règles de l’auberge alors que nous n'avions qu’une envie : dormir !


Le premier jour dans les champs de kiwis a été plutôt agréable même plutôt facile., le travail s'appelle le "thinning", c'est ce qui consiste à retirer tous les mauvais kiwis des arbres (trop gros, trop petit, difformes…). Pour votre info, un kiwi doit peser au minimum 60 grammes pour être commercialisé (ça c'est de l'info!). Toutefois, nous avons deux heures de route aller-retour avec un superviseur qui aime bien la vitesse dans les routes de montagnes, et qui le soir peut être tellement fatigué qu’il commence à somnoler. (Je dirai que c’était ça le plus stressant dans mes journées!) Le deuxième jour a été reposant puisque la pluie nous a forcé à rester à l’auberge, les kiwis n’aiment pas trop qu’on les touchent en jour de pluie, fragiles ces petits ! Le 3ème jour, Inder notre SUPERviseur a oublié de m’écrire pour m’informer de l’heure malgré mes messages, je n’ai donc pas travaillé une fois de plus. Le 4ème jour, départ à 6h30 sous la pluie battante, nous attendrons 2 heures dans la voiture pour en fait rebrousser chemin.

Et c’est à partir du 5ème jour qu´une certaine stabilité va se mettre en place, et je vais pouvoir enchaîner 4 jours de suite, notamment deux journées de 12 heures de travail (money, money!).


Champ de kiwis



Gabriela, Lucie, Quentin, moi, Rixt, Sylvie, Nicky et Inder devant

Je commence à faire connaissance avec plusieurs personnes à l'auberge. Je suis dans une chambre de 6 personnes, nous sommes que 2 au début (avec un japonais) mais cela ne durera pas et la chambre sera vite complète ! Hormis, un matelas qui semble avoir un trou tellement je sens les lattes et un lit superposé qui grince comme jamais, les gens à l'auberge sont vraiment supers, l'ambiance est géniale, nous sommes tous dans la même situation et adorons nous retrouver le soir pour un apéro, autour de notre repas, d'un jeu ou même d'un feu de camp! La majorité des personnes sont françaises, mais il y a également beaucoup d'allemands et aussi des gens "overseas" (un suédois, un japonais, des québécois, un argentin…)


L'équipe de l'auberge (il en manque quelques uns...)

Sur la fin, la fatigue se fait ressentir, beaucoup de day off (jour de repos) pour se reposer, aller à la plage, à la rivière, et s'amuser! Résultat de ces 3 semaines passées à Opotiki au Motu trails:

- Un salaire

- 542 693 kiwis jetés

- Beaucoup de rires

- et surtout de belles rencontres !








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